Nouvel atelier make.opendata.ch sur le thème de la loi et de la justice
Pour leur cinquième édition, les ateliers make.opendata.ch exploreront l’interface complexe et multiple entre droit, justice et informatique. En utilisant les données publiques déjà disponibles, développeurs, designers, journalistes, juristes, avocats et citoyens porteurs d’idées tenteront d’imaginer de nouvelles approches et applications permettant un accès et une compréhension facilitées des textes de loi. L’atelier se tiendra à Genève du 16 au 19 Septembre 2013 au sein même de la conférence OKCon organisée conjointement par la fondation Open Knowledge et l’association Opendata.ch.
L’interface entre systèmes légaux et systèmes informatiques est vaste et complexe. Elle présente de nombreuses facettes et soulève de nombreuses questions. L’ accès facilité aux sites officiels de diffusion de la législation permettant aux citoyens de plus facilement et plus directement prendre connaissance de leurs droits, n’est qu’un aspect de la thématique. Sur un autre plan, de nombreuses questions d’ordre plus général en lien avec la gouvernance d’internet se posent également. Que doit être Internet en tant que produit social, dans une perspective juridique ? Est-ce un espace privé, un espace publique prenant la forme d’un forum ou d’une agora postmoderne ? Quelles sont les limites de la liberté d’un citoyen dans la divulgation d’informations potentiellement offensives au moyen d’Internet ? Comment garantir le respect de la vie privée ou des droits de la propriété intellectuelle ?
Good Law from Open Data de John Sheridan des Archives Nationales.
Ces divers rapports entre droit, justice et technologie seront au centre du prochaine atelier make.opendata.ch. L’atelier est ouvert à tous, aussi bien aux développeurs, aux citoyens, aux juristes qu’aux autres acteurs du domaine légal. C’est précisément la pluridisciplinarité qui fait la force du format: produire en deux jours des prototypes (applications web, apps ou visualisations) permettant d’expliciter ce qu’il est possible de réaliser avec les données publiques déjà disponibles. Ces “apps” offrent un traitement de l’information juridique et permettent ainsi de jeter des ponts entre données publiques, avocats, législateurs et citoyens.
Cette édition aura un caractère exceptionnel. En effet elle se déroulera à Genève, au sein de la conférence internationale de l’Open Knowledge Foundation OKCon. C’est donc une occasion unique de rencontrer directement tous les principaux acteurs internationaux de l’OpenData. Ne manquez pas ce rendez-vous !
Les personnes se rendant en train à la conférence depuis Zurich pourront si elles le désirent déjà se retrouver dans un wagon “Opendata.ch” dédié ! Vous trouverez plus d’informations d’ordre pratique sur le site http://make.opendata.ch/legal.
A ne pas manquer: OKCon 2013 à Genève – l’évènement Opendata.ch de l’année!
L’association Opendata.ch en collaboration avec l’Open Knowledge Foundation (OKFN) et Lift Conferences sont fiers d’annoncer cette année la tenue de la Open Knowledge Conference, l’OKCon 2013, qui se tiendra du 16 au 19 septembre à Genève.
Du 16 au 18 septembre se déroulera à Genève l’ Open Knowledge Conference (OKCon), une conférence internationale dédiée à l’Open Data. La Suisse sera ainsi pour quelques jours le point de ralliement de la communauté Open Data internationale provenant de plus de 50 pays. En tant que pays hôte de la manifestation, la délégation Suisse offrira un panel d’intervenant tout particulièrement étoffée et prestigieux.
Sous le thème « Open Data – Broad, Deep, Connected » les expériences passées et les développements futures seront présentés. Le programme de l’OKCon offre un large aperçu des développements actuels, ainsi que d’une vaste palette d’ateliers présentant les possibilités réelles de l’Open Data.
Les autorités suisses saisiront également l’occasion pour lancer et présenter leur nouveau Portail Open Data, permettant ainsi à la Suisse de s’aligner sur ses partenaires européens et internationaux. L’OKCon 2013 sera de plus sous le patronage du conseiller fédéral Alain Berset qui souligne dans son message que le « bon fonctionnement d’une démocratie et la prospérité d’une société appellent un accès aussi large et aussi équitable que possible à l’information ».
La ratification de la charte Open Data Charter à l’occasion du dernier sommet G-8 montre clairement que l’Open Data devient un standard international que chaque pays démocratique se doit de respecter. L’ouverture des données publiques doit être une priorité pour tous ceux qui, dans l’administration publique, dans les entreprises, les médias, les institutions scientifiques et dans la société civile, sont responsables de données. La OKCon à Genève est une occasion unique de faire un état des lieux.
La « Open Knowledge Conference » est un rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui s’intéressent à Open Data ! C’est même le seul évènement cette année se consacrant exclusivement à ce thème, et ce au niveau mondial. Nous vous invitons tous à réserver aujourd’hui votre billet pour la OKCon 2013. Nous nous réjouissons de vous voir nombreux le 16 septembre à Genève !
C’est avec plaisir que nous vous proposons le code promotionnel suivant, qui vous offre une réduction de 15 % sur tous les billets jusqu’au 15 aôut :
Open Data : les pays du G8 doivent accentuer leurs efforts pour ouvrir de manière plus large les données publiques d’importance
Le communiqué de presse publié par OKFN: G8 countries must work harder to open up essential data
Cambridge & Zürich, 14. Juin 2013
L’ouverture des données publiques et la transparence seront l’un des thèmes principaux du sommet du G8 qui aura lieu en Irlande du Nord la semaine prochaine. A cette occasion, des militants de la transparence publient les premiers résultats de l’Open Data Census, un effort global de recensement des principaux jeux de données publiques. Même si beaucoup de progrès ont été réalisés, les résultats montrent clairement que parmi les pays du G8 beaucoup de choses restent encore à faire pour véritablement atteindre une pleine transparence.
En occupant le 13e rang, la Suisse se trouve en milieu de classement des pays du G8, soit juste devant l’Italie. Grâce à l’engagement de la communauté et aux efforts entrepris au niveau fédéral, la Suisse continue de progresser, comme le montre les premiers résultats. Des problèmes subsistent cependant dans l’ouverture du registre des entreprises, de données budgétaires et des finances publiques. Avec le lancement futur du portail de données de l’administration fédérale prévu pour le mois de septembre lors de la conférence de l’Open Knowledge à Genève, la Suisse franchira une nouvelle étape d’importance dans l’ouverture de ses données publiques. Il reste cependant encore beaucoup à faire pour permettre un accès généralisé aux données publiques, seule voie possible vers une pleine transparence.
L’Open Data Census est un projet initié par l’Open Knowledge Foundation et mise en œuvre grâce au travail d’un réseau d’experts locaux, dont l’association Opendata.ch pour la Suisse. L’objectif est de mesurer l’ouverture des données publiques dans 10 domaines clés. Certain jeux de données (comme les dépenses publiques ou les résultats d’élections) sont essentiels pour permettre une véritable transparence des Etats. D’autres encore (comme les cartes géographiques ou les horaires des transports publics) sont indispensables pour fournir aux citoyens des services publics de qualité. Les résultats complets du recensement seront publiés plus tard dans l’année.
Les résultats provisoires montrent que même si l’Angleterre, les Etats-Unis et la France (les trois premiers du classement parmi les membres du G8) ont réalisés d’important progrès dans l’ouverture de jeux de données publics d’importance, tous trois ont encore du travail à accomplir. Par exemple, mise à part l’Allemagne, les données sur les codes postaux, information essentielle pour la majorité des applications de géo-localisation, restent toujours inaccessibles. Aucun des membres du G8 n’atteint le score maximum pour les données sur le registre des entreprises. En France ces données sont par exemple toujours soumises à une redevance. Enfin, la Russie est le seul pays du G8 à n’avoir publié aucun jeu de données inclus dans l’Open Data Census.
Les résultats complets pour les pays du G8 sont en ligne à l’adresse : http://census.okfn.org/g8/
CITATIONS
Rufus Pollock, fondateur de l’Open Knowledge Foundation, a déclaré:
«Nous sommes ravis que de nombreux pays du G8 manifestent leur soutien à l’Open Data. Cependant les résultats montrent que nous sommes encore loin des résultats promis. Nous demandons aux membres du G8 de tenir leurs engagements et d’assumer leur rôle de leader dans l’ouverture des données publiques afin de permettre une réelle transparence et de rendre les Etats plus responsables.»
Andrew Stott, ancien directeur du gouvernement britannique pour la transparence et l’engagement numérique, siègant actuellement au Conseil de transparence dans le secteur publique du Royaume-Uni, ajoute:
«Ce travail de l’Open Knowledge Foundation mesurant la mise en œuvre de l’ouverture des données les plus importantes est excellent. Cela nous montre les progrès réalisés ces dernières années et surtout cela met en lumière les choses restant encore à faire, permettant ainsi aux Etats de mieux cibler leurs efforts.»
Chris Taggart de OpenCorporates, la plus grande base de données sur les corporations, a déclaré:
«Les registres de commerce sont des sources d’information publique fondamentales nous informant de manière précise sur la création et l’existence de sociétés. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où les grandes sociétés peuvent former en réseaux opaques de milliers d’entreprises interdépendantes. Cela rend l’examen de la concurrence déloyale, du blanchiment d’argent ou de la corruption extrèment difficile. Les fraudeurs utilisent régulièrement ces réseaux de sociétés comme façade pour masquer et déplacer de l’argent. Dans ce contexte, il est essentiel que l’accès aux informations légales soit librement disponible et publié dans des formats réutilisables. Les résultats actuels du recensement Open Data montre que cela n’est pas encore le cas dans la pluspart des grandes nations.»
André Golliez, président de Opendata.ch nous rappelle que
«l’Open Data et la transparence sont des tendances internationales sur le long terme que la Suisse ne peut pas ignorer. La comparaison internationale montre qu’il existe en Suisse une réelle volonté d’ouverture des données publiques. Le processus est déjà engagé. Il est cependant essentiel que les politiques suisses expriment une volonté claire d’ouverture et surtout définice des modalités de mise en œuvre concrète dans nos administrations.»
Hannes Gassert, co-fondateur de Opendata.ch ajoute:
«Fidèle à sa réputation d’excellence, la Suisse possède des données d’une très grande qualité. De plus notre culture politique participative offre un excellent point de départ pour une véritable mise en œuvre d’une ouverture des données publiques. A condition bien sûre qu’une véritable volonté politique existe.»
CONTACT
Pour toutes informations complémentaires sur l’association Opendata.ch, n’hésitez pas à nous contacter: info@opendata.ch / + 41 79 351 84 82 / Opendata.ch, Postfach 2322, 8033 Zürich
Pour tout renseignement sur l’Open Knowledge Foundation, veuillez contacter: press@okfn.org / +44 7795 176976
The Open Knowledge Foundation, St John’s Innovation Centre, Cowley Road, Cambridge, CB4 0WS UK.
Les Archives fédérales suisse informent au sujet du portail pilote OGD
Depuis début février 2013 les Archives fédérales suisses mettent sur pied, conjointement avec l’Office fédéral de la statistique, swisstopo et MétéoSuisse, un portail pilote visant à mettre à disposition, de manière centralisée, les données librement accessibles de l’administration publique (OGD@Confédération).
Dans le cadre de ce projet, les offices participants proposent une partie de leurs données déjà disponibles et acquièrent de premières expériences en matière d’OGD, de précieux acquis qui permettront ensuite de poursuivre le projet et de réaliser les adaptations nécessaires du portail. Le portail pilote OGD fonctionnera avec le logiciel Open Source CKAN, déjà utilisé pour d’autres portails OGD dans l’espace européen (p. ex. publicdata.eu). Avec itopia et Liip deux compagnies externes seront appliqué au projet.
Quelles données pour quelles applications?
Les offices participant au projet mettent à disposition, via le portail pilote, une partie de leurs données déjà accessibles, ce qui permettra, et c’est nouveau, d’avoir accès depuis un seul et même site Internet aux banques de données les plus diverses. Les données peuvent ensuite être réutilisées et combinées dans le cadre de nouvelles applications. Il reste à définir quelles et combien de données seront mises à disposition via le portail pilote. Une chose est sûre : il est possible de générer en peu de temps une plus-value certaine avec seulement quelques banques de données comme l’ont montré les Hackdays de l’association Opendata.ch (make.opendata.ch-„Hackdays”).
Et après?
La faisabilité du projets a été établi. Au cours des prochains mois, c’est le portail pilote proprement dit qui sera mis sur pied et alimenté avec les différentes banques de données avant d’être mis en service mi-septembre pour le grand public pendant la Open Knowledge Conference (OKCon) a Genève. Les quelque six mois suivants d’exploitation-test permettront d’expérimenter le portail et de définir une nouvelle solution définitive pour la Suisse, laquelle correspond à l’objectif B2.12 des projets prioritaires de la stratégie suisse de cyberadministration.
Si vous avez des questions sur le projet OGD@Confédération, n’hésitez pas à les poser à l’équipe du projet en leur écrivant à l’adresse opendata@bar.admin.ch.
FAQ du portail OGD: FAQ – OGD@Confédération
Disclaimer: L’auteur et membre du comité directeur Opendata.ch, Andreas Amsler, travaille pour Liip. André Golliez, président Opendata.ch, est partenaire exécutive de itopia ag.
Urban Data Challenge: l’innovation au service de l’urbanisme et des transports publics
Lancé début février à Genève, lors de la conférence Lift, l’Urban Data Challenge s’est attaqué aux divers problématiques et défis auquels sont confrontés les transports publics de nos villes.
Plus de 60 designers, programmeurs, et artistes venus de Zurich, Genève, San Francisco, Seattle, New York, Paris et Singapour ont pris part au concourt co-organisé par swissnex San Francisco, GAFFTA, Lift et OpenData.ch. Partant de jeux de données prédéfinis mis à disposition par les transports publics des villes de San Francisco, Genève et Zürich, les participants avaient pour mission d’imaginer des applications et des visualisations innovantes autour des différents aspects liés aux transports publics. C’est pas moins de 21 projets qui ont été soumis au jury dont les meilleurs ont été primés lors d’une cérémonie officielle le 6. avril dernier à San Francisco.
Les choses ne se sont pas arrêtées avec la fin du Challenge. Plusieurs initiatives ont vu le jour. En voici un bref aperçu:
TransitVis
TransitVis a obtenu une troisième place à l’Urban Data Challenge. Michael Dougherty et Steve Gifford ont réussi avec un timing parfait en rendant disponible sur l’app store leur application iPad le jour même de la cérémonie de remise des prix. Les données peuvent être téléchargées dans un deuxième temps.
“What’s next for TransitVis, you might ask? All the interesting technology is in WhirlyGlobe-Maply so that’ll be popping up in client projects. For the app itself… we’ll wait to see if anyone uses TransitVis for anything and go from there.”
Genève transit simulator
L’application One Map, One Week in Public Transit de Vasile Cotovanu et Robert Ille a reçu une mention honorable à l’Urban Data Challenge. Le 18 avril le projet était promu “Map Of The Week” sur Google Geo Developers Blog. Les performances de la fonctionnalité Google Map “Symbols on Polylines” ont été specialement saluées:
“The map uses Symbols on Polylines to display the predicted motion of the tram or bus. It uses a ‘mouseover’ event on each of the markers to open an div element displaying more information. … It’s a nice demonstration of the power of our Symbols on Polylines and the power of public data in conjunction with maps.”
Les transports publics genevois et zurichois vont-ils bientôt ouvrir leurs données ?
Il semblerait que l’Urban Data Challenge ait eu également une impacte positive sur les fournisseurs de données. En effet, en plus des TPG à Genève, qui avaient déjà avant le défi annoncés leur intention de rendre accessible leur API, c’est au tour de VBZ à Zurich d’envisager dans un avenir proche l’ouverture de leur données. Selon Antoine Stroh des TPG a Genève, leur API devrait être accessible en Juin/Juillet 2013.
Rendez-vous à l’OKCon 2013 le 17 et 18 Septembre à Genève !
Après la remise des prix au début du mois d’avril à San Francisco, une présentation publique des lauréats de Urban Data Challenge est également prévue du côté suisse cet automne pendant la conference OKCon 2013 , qui aura lieu à Genève le 17 et 18 Septembre 2013.
Pour rappel la liste des gagnants:
Grand Prize
Second Prizes
Third Prizes
Honorable Mentions
D’autres articles sur le sujet:
Ariel Schwartz: 3 Creative Ways To Visualize Urban Public Transportation
Urban Data Challenge dans la presse:
The Frustration of San Francisco’s Mass-Transit Riders, Visualized
Un concours récompense les meilleures applications sur les transports publics
Atelier Make.Opendata.ch: Quelles applications peut-on imaginer avec les données des finances publiques ?
Le weekend dernier pour la quatrième fois en 2 ans une bise rafraichissante d’innovations, d’ouvertures et de données a soufflé sur la HES-SO de Sierre et l’université de Berne. Développeurs, journalistes, designers et simplement citoyens porteur d’idées se sont retrouvés pour tenter d’innover, de créer autour des données publiques déjà existantes.
Dans la sphère des données publiques, celles touchant aux finances publiques sont certainement parmi les plus intéressantes et aussi les plus sujettes à controverse (après tout on dit bien que l’argent est le nerf de la guerre!). L’édition du mois de mars de l’atelier Make.Opendata.ch a invité les participant(e)s à imaginer des applications sur la base de données des finances publiques sur les lieux modernes et agréables du Technoark de Sierre.
Prenons un premier exemple concret: le groupe du projet Partis Budgets s’est proposé de créer une application pour illustrer et se questionner sur le thème: comment pourrait-on visualiser l’influence qu’ont les compositions politiques des parlements cantonaux sur la répartition des grands agrégats des budgets publics? En partant des données mises à disposition publiquement, des librairies de visualisation, et en mettant en oeuvre leur compétence et ingéniosité, les membres de l’équipe ont pu rapidement prototyper une application permettant ce type de visualisation. A partir de cette première base, il devient possible de suivre en parallèle l’évolution de la composition du parlement et des finances budgétaires réparties dans les différentes grandes politiques publiques. Un premier constat est que, comme dans tous les projets quantitatifs appliqués, la très grande majorité du temps est passé à comprendre le contexte, trouver les bonnes données, les comprendre, les mettre en forme et les nettoyer avant de passer à un résultat visible et concret.
Citons, par exemple, le projet SLOTD Swiss Linked Open Tourism Data. L’originalité particulière de ce projet consiste à utiliser le concept de linked data pour les données du tourisme. Le linked data est véritablement la vision que Tim Berners Lee, l’un des principaux inventeurs du World Wide Web, a articulée pour la prochaine étape du Web. Les données ne sont plus isolés dans des silos, mais reliées entre elles pour créer un réseau. Ici par exemple, les noms des lieux géographiques sont reliés par leur sémantique ce qui permet par un seul clic de traverser plusieurs couches d’informations (images du lieu, attraits touristiques, données sur les nuitées d’hôtels, etc.). C’est une première application qui tente d’arriver au niveau maximum (5 étoiles) défini par Berners Lee au sujet des données ouvertes (voir le site http://5stardata.info/).
Les participants ont aussi pu profiter d’une présentation et d’un échange très stimulant et riche sur le thème de la protection des données personnelles et de la transparence avec la préposée du canton du Valais. Des réflexions sur les aspects légaux, les notions de droit d’auteur, ainsi que la protection de la sphère privée ont éclairé les participants.
De part sa nature, ce type d’évènement est toujours très intéressant, non seulement pour les rencontres d’idées, mais aussi pour le résautage qu’il apporte. C’est une preuve que les projets sont avant tout des aventures humaines et qu’avec les compétences des personnes, l’autonomie offerte et un sens donné à la créativité, les idées de l’Opendata peuvent se transformer très vite en réalité.
NB: Les résultats ains que les présentations de participants de Sierre et de Berne sont disponibles et documentés sur http://make.opendata.ch/wiki/event:2013-03.
Conférence Open Knowledge 2013
La Conférence Open Knowledge 2013 (OKCon) aura lieu du 17 au 18 Septembre 2013 à Genève. Elle est co-organisée par l’Open Knowledge Foundation et l’association Opendata.ch sous le parrainage du conseiller fédéral Alain Berset.
La conférence OKCon est un évenement international de référence sur la thèmatique de l’ouverture des données (Open Data) et des connaissances libres (Open Knowledge) depuis 2005. Des intervenants internationalement connus tels que Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, Hans Rosling de Gapminder, Brewster Kahle de l’Internet Archive ou Ellen Miller de la Sunlight Foundation y ont pris part dans les précédentes éditions. L’année dernière la conférence a réuni près de 1000 participants provenant de 50 pays différents à Helsinki.
L’évènement OKCon de cette année, situé à Genève, siège des Nations Unies et de nombreuses organisations internationales, mettra l’accent sur la coordination et le renforcement des politiques publiques du monde entier pour soutenir un écosystème véritablement global et interconnecté des diverses initiatives Open Data.
Ces dernières années le mouvement Open Data a connu une montée en puissance extraordinaire en passant de quelques initiatives éparses à plusieurs centaines de projets gouvernementaux visant à ouvrir des masses impressionnantes de données dans des domaines aussi divers que la recherche, la culture et le développement. OKCon 2013 tentera de mieux comprendre non seulement l’essor géographique des initiatives OpenData, mais aussi leur extension à de nouveaux domaines.
OKCon 2013 mettra l’accent cette année sur les thématiques suivantes:
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Comment élargir le mouvement Open Data? La question touche non seulement l’aspect géographique, mais surtout les thématiques et les domaines traités. Par exemple, si l’ouverture des données publiques devient un acquis pour la plupart des administrations nationales, les entreprises privées, elles, commencent à peine à s’y interesser. De même, si dans certains domaines de la recherche fondamentale tels que la génomique, l’ouverture des données va de soi, pour de nombreux autres secteurs elle reste encore peu répandue.
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Comment l’ouverture des données peut-elle être renforcée? Il s’agit bien entendu non seulement de démarrer l’ouverture des données dès aujourd’hui, mais aussi de soutenir cette initiative sur le long terme. Comment rendre possible la pleine intégration de cette démarche dans les processus et les politiques d’aujourd’hui et demain? Par exemple, bien que de nombreux gouvernements aient signé un accord pour l’ouverture des données publiques et annoncé des initiatives de type Open Data, on constate que, dans de nombreux cas, la quantité et la qualité de données effectivement ouvertes reste limitée.
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Comment s’assurer que l’écosystème des divers acteurs de l’Open Data reste ouvert et connecté? Les avantages liés à l’ouverture des données peuvent voir leur potentiel fortement diminué si celles-ci restent cloisonnées dans des silos isolés — qu’ils soient juridiques, techniques ou sociaux. Dans un monde globalisé, les données ouvertes ne doivent pas s’arrêter aux frontières d’un pays ou aux limites d’une organisation. Au travers de normes communes et d’infrastructures interopérables, les données ouvertes doivent s’étendre d’un pays à l’autre, d’une institution à l’autre.
Tous les experts en données, developpeurs, scientifiques, designers, étudiants et acteurs politiques au niveau suisse, européen et international sont attendus à Genève pour cette nouvelle édition OKCon 2013.
4ème atelier make.opendata.ch le 22-23 mars 2013 à Sierre et Berne sur le thème des finances publiques
Nos administrations regorgent de données publiques largement sous-exploitées dans des domaines aussi divers que l’aménagement du territoire, la mobilité, le tourisme, l’énergie, la santé ou les finances publiques. Amorcé aux États-Unis il y a de cela une dizaine d’années, le mouvement Opendata vise à exploiter le potentiel dormant de ces données publiques en les rendant facilement accessibles, permettant ainsi aux citoyens et aux entreprises d’imaginer de nouveaux services. C’est précisément cette réutilisation des données publiques qui est au centre des ateliers make.opendata.ch. Pour sa 4ème édition, en collaboration avec la HES-SO Valais-Wallis et l’université de Berne, les 22 et 23 mars 2013, développeurs, designers, journalistes et citoyens porteurs d’idées se retrouveront au TechnoArk de Sierre et à l’université de Berne afin d’imaginer ensemble de nouvelles applications innovantes.
Le prochain atelier make.opendata.ch va s’attaquer au vaste problème de l’argent et des finances publiques. Pour cette 4ème édition, deux sessions auront lieu en parallèle à Berne et à Sierre. A cette occasion, développeurs, journalistes, graphistes et citoyens porteurs d’idées imagineront ensemble des solutions informatiques innovantes permettant plus de transparence et de participation dans nos finances publiques. Et tout cela autour des données ouvertes déjà disponibles!
Durant ces deux jours, les participants s’attelleront à créer des prototypes qui permettront à tout un chacun, et plus particulièrement au monde politique, une prise de conscience de l’énorme potentiel inexploité que revêtent ces données publiques.
Afin d’atteindre ce but, il s’agira pour les équipes formées pour l’occasion de trouver les informations nécessaires à la concrétisation de leurs idées, puis de développer des solutions innovantes utilisant les données disponibles. Le tout se matérialisera dans des prototypes fonctionnels, des sites web, des applications mobiles, ou des descriptions avancées de projets. Car lors d’un atelier make.opendata.ch, tout un chacun participe à un processus de co-création générant une forte motivation!
Une première en Valais
Cette édition romande de mars 2013 sera co-organisée par la HES-SO Valais-Wallis et se déroulera au TechnoArk de Sierre, site technologique dédié aux sciences de l’informatique et de la communication (TIC). Cet atelier s’intéressera tout particulièrement à l’ouverture des données relatives aux finances publiques dans les domaines de l’énergie et du tourisme, thèmes chers au Valais.
Mais concrètement, qu’est-ce qu’un tel événement peut apporter? Prenons le cas d’une hypothétique votation sur les redevances hydrauliques. Avant de se décider, le citoyen aimerait comprendre comment le système fonctionne, où se trouvent physiquement les barrages, quelle est leur capacité ou leur production d’énergie, combien rapporte actuellement ces redevances, etc. Des questions légitimes dont les réponses devraient être accessibles à tous. En ouvrant les données des administrations publiques, chacun pourrait trouver l’information qui l’intéresse et ainsi se forger sa propre opinion. Au delà de l’aspect descriptif, on peut aussi imaginer un site qui simule les effets financiers de la votation et rend lisible la décision sur une carte interactive accessible à toutes les parties.
La HES-SO Valais-Wallis au service de l’innovation
De par sa mission de recherche appliquée et transmission de savoirs vers les entreprises, la HES-SO Valais-Wallis, et plus particulièrement ses instituts de recherche en informatique de gestion, en tourisme ainsi qu’en entrepreneurship et management, a saisi le défi de co-organiser cette édition valaisanne de make.opendata.ch. En effet, l’exploration de ces données publiques peut très certainement permettre le développement de services innovants et ainsi créer de nouvelles opportunités d’affaires pour les entreprises de la région.
En plus des différents collaborateurs issus des instituts de recherche, une classe de 3ème année en informatique de gestion prendra part à la journée du vendredi. Une occasion unique pour eux d’exercer leurs talents professionnels afin de développer des prototypes de services.
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site make.opendata.ch. La participation est gratuite et la restauration durant l’événement est offerte.
Le programme
Sierre, vendredi 22 mars 2013
09:00: Ouverture des portes, enregistrement avec café & croissants
09:30: Introduction: présentation du programme et des données
– Le mouvement Open Data et ses ateliers Make Open Data – Antoine Logean (Opendata.ch) (15 min)
– Linked Open Data et Web sémantique – Anne Le Calve (HES-SO Valais-Wallis) (15 min)
– 3 Façons d’accèder aux services proposé par les Administrations ch.ch / services web (SECO) / web sémantique (Ecole d’Ingénieurs Fribourg) – Florian Stoller (Softcom/eGovTech)
– Geo.admin.ch et son API – Loic Gasser (Office fédéral de topographie swisstopo) (15 min)
– Best Of des meilleures apps développées lors des éditions précédentes – Alexandre Cotting (HES-SO Valais-Wallis)(10 min)
– Explicatif sur le déroulement des deux jours – Antoine Logean et Alexandre Cotting (5 min)
11:00: Foire aux idées, post-it party et discussion
11:45: Formation des équipes
12:30: Repas de midi (organisé)
13:30: Présentation par chaque équipe de l’idée du projet puis début des travaux…
18:30: Présentation des résultats préliminaires
19:00: Repas du soir (chacun s’organise). Pour les plus motivés le travail continue…
00:00: Fermeture des portes
Sierre, samedi 23 mars 2013
09:00: Ouverture des portes, café & croissants
09:30: Brève introduction pour les nouveaux participants
10:00: Répartition des nouveaux venus dans les équipes existantes
Chaque équipe travaille sur sont projet . . .
12:00: Repas de midi
13:00: Le travail reprend…
16:00: Présentation finale des différents projets
17:00: Conclusions de l’atelier
– Keynote: Protection des données et Open Data – Ursula Sury (Datenschutzbüro Kanton Wallis) (15 min)
Pour de plus amples informations:
Sierre :
- antoine.logean@opendata.ch, +41 79 351 84 82
- alexandre.cotting@hevs.ch, +41 79 408 54 53
Berne :
- matthias.stuermer@opendata.ch, +41 76 368 81 65
Nouvel atelier make.opendata.ch sur le thème de la santé
Le 28 et 29 septembre 2012, un nouvel atelier make.opendata.ch fera se rencontrer à Genève et Bâle penseurs et créateurs autour d’une thématique qui nous concerne tous: la santé.
Tout comme les autres secteurs de notre économie, le domaine de la santé n’échappe pas à la révolution numérique. Les technologies du Web, les réseaux sociaux, les smartphones rendent possible une dissémination rapide des connaissances et l’émergence de nouveaux savoirs issus de la réalité quotidienne des patients, des aidants et des professionnels de la santé.
Au coeur de cette mutation se trouvent toujours et encore des données. Que ce soit à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), dans les divers départements cantonaux ou au sein des communes en charge des questions de santé publique, un grand nombre de données relatives à la santé sont collectées, mises à jour, archivées par nos administrations. Ces informations sont une mine d’or largement sous-utilisées que le mouvement Open Data se propose d’exploiter dans le cadre d’un nouvel atelier make.opendata.ch. Durant deux jours, informaticiens, journalistes, designers et citoyens porteurs d’idées tenteront de se réapproprier ces données en imaginant de nouvelles applications innovantes dans le domaine de la santé.
Le campus make.opendata.ch se déroulera de manière conjointe sur Genève (à la Haute école d’art et de design – Genève) et Bâle (Unternehmen Mitte) du vendredi 9h au samedi 16h. Chacun de ces sites offrira un espace d’échange et de discussion ainsi que l’infrastructure nécessaire à l’expérimentation et à la visualisation de données.
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site make.opendata.ch. La participation est gratuite et la restauration durant l’événement est offerte.
En préambule, organisé par le journal Tageswoche et l’association Opendata.ch, se tiendra à Bâle le jeudi soir 27 septembre à 19h30 un forum de discussion sur le thème de l’Open Government Data.
Vidéos et présentations de la conférence Opendata.ch 2012 maintenant en ligne
Le 28 juin 2012 c’est tenue à Zurich pour la deuxième année consécutive la conférence annuelle “Opendata.ch 2012″..
Au programme une riche palette d’intervenants de renommée nationale et internationale ainsi que différents ateliers sur 4 thèmes principaux: «mobilité», «santé et environnement», «finance et marchés publics», «science et culture». Vous pouvez retrouver dès maintenant le contenu intégral de la conférence